Afaceristi europeni  

Publicat de Top Afaceri

Afaceristi europeni
1. Société Générale : le braquage du siècle

24 janvier 2008 : coup de tonnerre dans l'univers des traders français… Jérôme Kerviel, jeune courtier de 31 ans à la Société Générale, a réussi à détourner 5 milliards d'euros au nez et à la barbe de sa hiérarchie. Comment un seul homme est-il parvenu à déjouer tous les systèmes de contrôle de risque de la banque ? C'est une des questions à laquelle devra répondre le président de la banque Daniel Bouton. Ce dernier s'apprêtait à annoncer à ses actionnaires un bénéfice net de 5,5 milliards d'euros pour 2007 quand la nouvelle est tombée…



2. La justice plonge Forgeard et EADS dans une zone de turbulences

L'ex-patron d'EADS à quitté la société avec une indemnité de départ de 8,5 millions d'euros. Aujourd'hui placé sous contrôle judiciaire, il doit verser une caution d'un million d'euros. Noël Forgeard est soupçonné d'avoir profité d'informations "privilégiées" sur les retards de production de l'avion géant A380 et sur le programme A350, pour vendre en novembre 2005, puis en mars 2006 ses stock-options de la société, ce qui a rapporté 4,342 millions d'euros avant impôts.
3. Vivendi : irrégularités comptables

Vivendi Universal - été 2002. Jean-Marie Messier le patron "J6M", caricaturé (Jean-Marie Messier moi-même maître du monde) par les Guignols de Canal +, est limogé. En cause : une dette camouflée de 19 milliards € due à d’importantes acquisitions. Messier s’en va en espérant toucher un chèque de départ de 20 millions d’euros… Espoir déçu !

4. Enron : maquillage comptable

Comment un courtier en énergie aux 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel a distribué des millions en primes de départ et stock option avant de mettre la clef sous la porte brutalement en décembre 2001 ? Les dirigeants du groupe, dont le PDG Kenneth Lay (décédé d’une crise cardiaque en 2006) ont été reconnus coupables d’avoir trafiqué les comptes.




5. Worldcom : fraudes comptables


Condamné à 25 ans de prison, Bernard Ebbers, l'ancien patron de Worldcom a écopé d’une sanction historique. En cause : fraudes et faux en écriture à hauteur de 11 milliards de dollars entre 2000 et 2002. Le but : gonfler les résultats de l'entreprise pour rassurer les investisseurs et les marchés.





6. Crédit Lyonnais : dissimulation d’informations ?

1993 sonne la fin du Crédit Lyonnais. Reste le litige qui oppose l’ex-établissement financier à Bernard Tapie. Un tribunal arbitral va reprendre le dossier prochainement. En cause : la revente d’Adidas en 1992. Le Lyonnais, alors mandataire bancaire, aurait encaissé 2 milliards de francs via ses filiales, sans en informer le groupe Tapie.




7. Parmalat : falsification de résultats

Décembre 2003. Le géant des produits laitiers italien Parmalat annonce sa banqueroute. En cause : un trou de 14 milliards d'euros dans les comptes de l'entreprise. 135 000 épargnants italiens ont tout perdu. Une vingtaine de responsables - dont Calisto Tanzi - sont accusés de « banqueroute frauduleuse (entre autres) » et risquent jusqu’à 15 ans de prison.




8. Rhodia : irrégularités comptables ?

C’est l’histoire d’un financier qui investit son argent dans l’entreprise chimique et qui perd quelque 40 millions d’euros. Le risque de la bourse ? Hughes de Lasteyrie (décédé en juillet 2007) est alors convaincu d’avoir été dupé par les anciens administrateurs de Rhodia, dont peut-être Thierry Breton. La justice suit son cours.




9. UIMM : une caisse noire ?

Denis Gautier-Sauvagnac, président de l’UIMM, aurait-il effectué des retraits suspects sur le compte de la fédération patronale pour distribuer de l’argent à des syndicats « amis » ? L’enquête préliminaire du Parquet de Paris devrait le dire. En cause : 5,64 millions d’euros prélevés en liquide sur le compte entre 2000 et 2007.




10. ARC : détournements de fonds

Juin 2000. Jacques Crozemarie, fondateur et ancien président de l’Association de recherche sur le cancer, est condamné en appel à quatre ans d'emprisonnement (peine qu'il purgera entièrement) et 2,5 millions de francs d'amende pour « abus de confiance » et « recel d'abus de biens sociaux », au préjudice des donateurs.
11. Elf : détournements de fonds

En novembre 2003, Alfred Sirven est condamné à 5 ans de prison et un million d'euros d'amende. Il sera remis en liberté sous caution en mai 2004, mais décède neuf mois plus tard d'un malaise cardiaque. Silence de celui qui en savait « assez pour faire sauter vingt fois la République »... Reste les détournements de fonds de plusieurs centaines de millions d'euros entre 1989 et 1993.

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